Estelle Lublinski

 Estelle Lubinski


Le projet en quelques mots

Une plaque commémorative est installée dans chaque établissement scolaire de Paris et appelle au souvenir d'enfants déportés pendant l'occupation.

La plaque du collège Lucie Faure comporte cinq noms. Ces enfants fréquentaient notre établissement scolaire. Le projet consiste à mener une enquête pour connaître l'histoire de ces cinq jeunes filles déportées.

L'idée est de construire ou d’affiner les représentations sur l’occupation, l’émigration, la déportation, le rôle de la police, la mode vestimentaire, l'absence et la perte, le souvenir, le témoignage… à partir d'ateliers en classe entière ou en petits groupes, menés par l'équipe enseignante et des intervenants extérieurs. Mais il y a fort à parier que de larges zones d'ombre et de mystères ne seront pas éclaircies. D'où l'importance des ateliers d'Arts Plastiques pour élaborer les représentations, aborder l'absence, la perte ou encore le deuil. Les élèves ne possèdent qu'un seul élément au départ, le nom de la jeune fille. Tout le reste est à construire.


Troisième année de recherches pour le projet des "Enfants déportés du collège, partager et se souvenir". Cette année, les élèves de la classe de 3B se penchent sur le triste destin d'Estelle Lublinski. Il n'existe pas de photo de cette jeune fille. Son calvaire est celui des enfants arrêtés au moment de la rafle du Vel d'Hiv et déplacés aux camps de Pithiviers et Beaune la Rolande avant d’être finalement envoyé dans les camps de la mort. Après une première visite au Mémorial de la Shoah, le dessinateur et illustrateur Damien Roudeau a animé un atelier sur le reportage dessiné en vue de préparer la sortie du 20 Avril prochain au Cercil de Pithiviers. Travailler à partir d'archives, développer l'impact visuel et la narration, tels sont les enjeux de cet atelier.

 

Le destin tragique d'Estelle Lublinski

Les textes des élèves
 

Le 16 juillet 1942 à 4 heures du matin, la plus grande rafle visant les juifs de France est déclenchée par la préfecture de police de Paris. Plus de 4500 policiers sont mobilisés et une dizaine d'autobus sont requis auprès de la compagnie du métropolitain pour transférer les juifs arrêtés. À Paris et dans la proche banlieue, 12 884 personnes sont arrêtées durant les deux journées des 16 et 17 juillet, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, français pour beaucoup d’entre eux. 

Estelle Lublinski a été victime de cette arrestation avec sa mère : elle a été ensuite internée au camp de Pithiviers. Lors de notre visite au Mémorial de la Shoah en janvier, nous avons vu la seule photographie identifiée par Serge Klarsfeld en 1990, montrant des autobus stationnant devant le Vel d’Hiv. Nous avons trouvé aussi des témoignages montrant les conditions très dures de l’internement dans ce stade pour plusieurs jours, en particulier au niveau de l’hygiène. Nous n’avons pas trouvé de témoignage concernant spécifiquement Estelle mais nous pouvons imaginer la détresse de sa mère d’après tout ce que nous avons lu.

Pendant ce projet sur Estelle Lublinski, nous avons étudié la rafle du veld’hiv, qui est un rassemblement de juif arrêter(13 000 au total) par la police française et par les Allemands (entre 5000 à 9 000 gendarmes mobilisés) en juillet 1942, les Juifs étaient envoyés dans le vélodrome d’hiver qui était au XVe arrondissement de Paris dans la rue Nétalon, mais le vélodrome n’existe plus à nos jours. Estelle Lublinsky était une jeune fille qui a était arrêté avec sa mère Itka le 16 juillet 1942 lors de la rafle du veld’hiv ,puis elle a été déporté à Auschwitz dans le convoie numéro 20 le 17 août 1942 .Elle vivait au 44 rue des Pyrénées.

Estelle était une jeune fille juive née le 14 septembre 1932, elle a été arrêtée avec sa mère
le 16 juillet 1942 lors de la rafle du vel d'hiv puis déporté jusqu'à Auschwitz dans le convoie numéro 20 le 17 aout 1942, et qu'il n'existait aucune photo d'elle.


Estelle Lublinski habitait Paris 20eme arrondissement et a été déportée puis tuée dans le camp de concentration de Auschwitz- Birkenau. Voici comment s’est fini sa vie.

Estelle et sa famille

Séparée de sa mère à Pithiviers, Estelle sera conduite à Drancy puis empruntera le convoi n°20 à destination de Auschwitz. Étant à la fois femme et enfant, elle sera sûrement considérée comme inapte a travaille et tuée dans les chambres à gaz dès son arrivé le 19 août 1942. Son corps sera alors brûlé dans des fours crématoires et ses cendres seront enterrées avec celles des autres morts dans un grand trou qui ne sera jamais rebouché. Sa mère a du subir le même sort qu’elle quelques semaines auparavant tandis que son père est mort dans le camp de {nom du camp} (celui-ci s’était fait rafler avant son épouse et sa fille).
Auschwitz

A leur arrivé à Auschwitz, les juifs étaient séparées en deux groupes, les aptes aux travail (presque uniquement de hommes) et les inaptes au travail (femmes, enfants...). Les personnes inaptes au travail étaient gazées puis incinérées dans des chambres à gaz et les personnes aptes au travail étaient forcées à travailler quelques soient les conditions météorologique, la difficulté, les horaires… Ces personnes étaient également très mal nourries et très mal logées. Une fois qu’elles étaient trop malades, on les tuaient comme on l’avait fait avec les personnes inaptes.
Ce qui rend encore plus atroce le génocide de la seconde guerre mondiale est qu’il s’agit du premier a avoir été organisé comme une usine, comme si le fait de tuer des gens devait être optimisé au maximum.


Atelier avec Damien Roudeau : le reportage dessiné Partie 1

Les élèves de la classe ont travaillé en groupes sous le regard avisé de Damien Roudeau, auteur de BD et de reportages dessinés, pour comprendre comment raconter une histoire en images et textes. Jeux graphiques, travail à partir d'archives, ces ateliers vont permettre aux élèves de préparer la journée au Cercil à Orléans et Pithiviers . Ils devront réalisé un reportage de la journée.

De retour en classe, les élèves réalisent les page du reportage en utilisant les dessins faits sur place et des archives historiques.


Jeux graphiques et exercices de mise en page



De retour en classe, après la journée passée à Orléans et Pithiviers, les élèves réalisent en binôme, une page du reportage dessiné en utilisant les dessins réalisés sur place et des documents d' archives.














Les pages du reportage réalisés par les élèves de 3ème B







Sortie à Orléans et Pithiviers

 Le 20 Avril dernier, les élèves de la classe de 3ème B on passé la journée à Orléans et Pithiviers afin de visiter le Cercil (Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv) et le site de la gare de Pithiviers. La journée a été riche en informations en émotions. Nous avons été très bien reçu par l'ensemble des équipes de ces deux lieux de mémoire. Encore merci à elles, pour leur disponibilité et leur soutien pour notre projet.

Pour découvrir les photos de la journée, cliquez sur le lien "Plus d'infos".


L'entrée du Cercil à Orléans

L'entrée du Cercil


La cour du Cercil

Le mémorial des enfants du Vel d'Hiv


Les élèves travail sur le parcours d'une famille 
 


La cathédrale d'Orléans

Le site de la Gare de Pithiviers






Un lieu de mémoire

Atelier avec Patrick Laurin
 

Toujours dans le cadre du projet retraçant le destin d'Estelle Lublinski, les élèves ont travaillé avec l'artiste Patrick Laurin afin de donner un visage à ce nom. Nous ne possédons pas de photographie d'Estelle. Patrick Laurin a mis tout son savoir faire afin d'accompagner nos élèves à imaginer un vissage à la jeune déportée. Un travail tout en délicatesse, retenue et d'une grande sensibilité. Merci à lui.

Fatim

Jade

Jade

Keren

Khaoussou

Lounis

Mathieux

Maxime

Olivier

Sabine

Sidi

Teodor



 












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire